Rafael Lozano-Hemmer

« Je veux concevoir des anti-monuments. »

Détenteur en 1989 d’un baccalauréat en sciences (chimie physique, avec mineure en histoire de l’art) de l’université Concordia, à Montréal au Canada, Rafael Lozano-Hemmer a vite développé une pratique en arts électroniques. Bien connu pour ses installations interactives d’envergure occupant un espace public, il a participé depuis 1990 à nombre d’événements importants, […]
Le nom et la pratique de Lozano-Hemmer sont désormais associés au concept d’« architecture relationnelle ». Élaboré par l’artiste, il traduit son désir de créer des expériences sociales où performances et rencontres sont au rendez-vous en transformant l’interprétation d’une architecture urbaine grâce à l’intervention des technologies. Il souligne que l’emploi de l’adjectif « relationnelle » vise à éviter celui, déjà galvaudé, d’« interactive ». Il ajoute également ne pas réclamer la paternité du terme, puisqu’il est utilisé depuis les années 1960 à propos des bases de données relationnelles et que les artistes brésiliens Lygia Clark et Hélio Oiticica, toujours dans les années 1960, s’en servaient pour décrire leurs installations et leurs objets activés et manipulés par les utilisateurs.

Source du texte : http://www.fondation-langlois.org/html/f/page.php?NumPage=361#n1



Projet “Under Scan
Relational Architecture 11″ :

Under Scan” est une installation présentée dans de nombreuses villes. Des milliers de “portraits-vidéo” sont projetés sur le sol d’une grande place publique. Ceux-ci ne sont cependant pas visibles car masqués par une intense lumière blanche, diffusée par un super projecteur de la mort. Quand des passants marchent dans cette zone, leur ombre projetée au sol révèlent et déclenchent les séquences vidéo.
Vidéo a cette adresse : http://lozano-hemmer.com/videos/underscan_lincoln.mov

Avec “Pulse Park” http://lozano-hemmer.com/videos/pulsepark_newyork.mov (la video est lourde, soyez patients), l’artiste développe ses “pulse room” à une échelle plus grande. Madison Square garden, NY : les promeneurs du park peuvent poser leur main sur une machine qui enregistrera leur pulsations cardiaques. Durant quelques secondes, tout le parc (parsemé de projecteurs) s’animera à leur rythme vital. Le système redémarre ensuite et la dernière pulsation enregistrée sera diffusée dans un des projecteurs de l’installation.

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